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IRAN

PRISONNIER DE CONSCIENCE


" La Campagne Libérez Siamak Pourzand ! "

Siamak Pourzand,

Siamak Pourzand

journaliste, intellectuel et directeur de la Majmue-ye Farrhangi-ye Honari-ye Tehran, le centre culturel de Téhéran ,

enlevé à Téhéran le samedi 24 novembre 2001

aurait été condamlné à huit années d'emprisonnement

 

Siamak Pourzand   , journaliste, intellectuel et directeur de la Majmue-ye Farrhangi-ye Honari-ye Tehran, le centre culturel de Téhéran, est le mari de Mehrangiz Kar.

Siamak Pourzand a été enlevé par les forces de sécurité, le samedi 24 novembre 2001 chez sa sœur, Mahin Pourzand, aus alentours de neuf heures du soir. Il a du quitter l'appartement de sa à 'Abbas Abad, au centre de Tehran, après avoir pris ses médicaments ses choussures et ses clefs. On ne l'a plus revu pendant de nombreux mois.

Siamak Pourzand  aurait été, selon ses proches, suivis par des motyos et deux voitures pendant les deux semaines qui ont précédé sa diparition. Celle ci serait liée au fait qu'il accueillait en qa qualité de directeur à la Majmue-ye Farrhangi-ye Honari-ye Tehran, (le centre culturel de Téhéran) les artistes, intellectuels et écrivains. Le journaliste est aussi connu pour ses articles hostiles au régime islamiste et avait également travaillé comme commentateur culturel pour plusieurs journaux réformistes qui sont actuellement tous fermés.

Les autorités iraniennes étaient restées muettes quant à cette disparition. Durant les quatre premiers mois de sa détention, dont le lieu était demeuré secret, il n'avait pu avoir accès ni à un avocat ni à des soins médicaux. On ne savait pas non plus qui le détenait, bien que certaines sources indiquent que les individus aux mains desquels il se trouve pourraient être liés à des représentants du pouvoir judiciaire. La sœur de Siamak Pourzand, Mahin Pourzand, chez laquelle il se trouvait juste avant d'être arrêté, s'est vu ordonner de lui apporter des vêtements de rechange le 7 décembre 2001. Il était alors possible qu'il soit détenu au bureau de la rue Ostad Motahhari du Comité pour la propagation de la vertu et la prohibition du vice, qui serait également connu sous le nom d'Edare-ye Amaken. Ce bureau est apparemment chargé de veiller au respect des bonnes mœurs dans les locaux des entreprises et dans les autres bureaux.

Mahin Pourzand avait été autorisée à voir son frère au Edare-ye Amaken le 12 ou le 13 janvier 2002. D'après les informations recueillies, cette rencontre a duré dix minutes, et Siamak Pourzand, qui est arrivé en voiture d'un endroit inconnu, semblait effrayé et faible. Le 10 décembre 2001, Amnesty International a écrit au responsable du pouvoir judiciaire pour lui demander de fournir de toute urgence des éclaircissements sur le sort de Siamak Pourzand. L'organisation n'a reçu à ce jour aucune réponse à ce courrier. D'après les informations recueillies, les démarches accomplies par la Commission islamique des droits humains en vue de retrouver sa trace ont également été vaines.

Depuis la dernière visite de la sœur du journaliste, début mars, au centre de détention d'Amaken, à Téhéran, la famille de Siamak Pourzand est sans nouvelles de lui. Elle est d'autant plus inquiète que le journaliste semblait alors très malade à cette date. Le 8 mars, il avait téléphoné à sa fille aux Etats-Unis pour lui confirmer l'ouverture, le 6 mars, de son procès. Il avait ajouté : "Désormais, vous pouvez me compter parmi les morts."Le jour suivant, le journaliste a rappelé sa famille en insistant sur le fait qu'elle ne devait faire aucune déclaration à la presse. Dans le même temps, le journaliste déclarait, au quotidien officiel Iran, accepter toutes les charges retenues contre lui. S'estimant coupable, le journaliste avait ajouté qu'il n'avait pas à se défendre. RSF avait alors fait part de son inquiétude quant aux pressions psychologiques subies par Siamak Pourzand lors de sa détention pour le forcer à avouer. En effet, il n'est pas rare que les autorités iraniennes obtiennent d'opposants des confessions forcées.

Le 3 mai 2002, Siamak Pourzand a été condamné à huit ans de prison pour "action contre la sécurité de l'Etat par ses liens avec des monarchistes et des contre-révolutionnaires". Acceptant toutes les charges retenues contre lui, le journaliste avait déclaré qu'il n'avait pas à se défendre. Accusations que selon Mouna Naïm " nul ne prend au sérieux, le véritable crime de M. Pourzand, directeur du centre artistique et culturel de Téhéran et chroniqueur dans des journaux réformateurs, étant d'être un libéral " .

Au 1er janvier 2002, l'Iran détenait le triste record de la plus grande prison pour journalistes du Moyen-Orient avec dix-huit professionnels des médias derrière les barreaux (près du double par rapport à 2000). Après leur défaite aux élections parlementaires, en février 2000, les conservateurs avaient en effet lancé une grande offensive contre la presse. Le bilan est lourd : plus d'une quarantaine de journaux fermés, comme Asr-é-Azadegan, Fath ou Iran-é-Farda, et des dizaines d'arrestations de journalistes poursuivis, entre autres, pour "propagande anti-islamique", "propagation de fausses nouvelles", "atteinte à l'islam".

Nous soutenons : "The Free Siamak Pourzand Campaign !"

En cliquant ici signez la pétition :

OTHER RECOMMENDED ACTION: Please send appeals to arrive as quickly as possible, in English, French or in your own language:
- urging the authorities to allow Siamak Pourzand to receive any medical treatment he needs;
- seeking assurances from the Head of the Judiciary that Siamak Pourzand is not being ill-treated or tortured in custody;
- expressing concern that he appears to be a prisoner of conscience, arrested solely for the peaceful expression of his beliefs;
- expressing concern that he has been denied the right of regular access to legal representation and family visits;
-urging the authorities that, unless he is to be charged with an internationally recognized criminal offence, Siamak Pourzand should be released immediately and unconditionally.


APPEALS TO:

Leader of the Islamic Republic
His Excellency Ayatollah Sayed 'Ali Khamenei,
The Presidency, Palestine Avenue,
Azerbaijan Intersection, Tehran, Islamic Republic of Iran
Telegrams:        Ayatollah Khamenei, Tehran, Iran
Salutation:        Your Excellency
Email:        webmaster@wilayah.org; (on the subject line write: For the attention of the office of His Excellency, Ayatollah al Udhma Khamenei, Qom)

President
His Excellency Hojjatoleslam val Moslemin Sayed Mohammad Khatami
The Presidency, Palestine Avenue
Azerbaijan Intersection, Tehran, Islamic Republic of Iran
Telegrams:        President Khatami, Tehran, Iran
E-mail:         khatami@president.ir
Salutation:        Your Excellency

Head of the Judiciary
His Excellency Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahrudi
Ministry of Justice
Park-e Shahr
Tehran
Islamic Republic of Iran
Telegrams:        Head of Judiciary, Tehran, Iran
Faxes:        + 98 21 879 6671 (number may be unreliable; please mark "Care of Dr Mohammad Javad Shariatbagheri, Director of International Affairs, Judiciary")
Salutation: Your Excellency

Minister of Foreign Affairs
His Excellency Kamal Kharrazi
Ministry of Foreign Affairs, Sheikh Abdolmajid Keshk-e Mesri Av
Tehran, Islamic Republic of Iran
Telegrams:         Foreign Affairs Minister, Tehran, Iran
E-mail:         matbuat@mfa.gov.ir (may be unreliable)
Faxes:        + 98 21 390 1999 (please mark "Care of Ms Peymaneh Haste'i, Human Rights Office, Foreign Ministry")
Salutation:        Your Excellency

COPIES TO:

Parliamentary Committee
Mohsen Mirdamadi Najafabadi
Article 90 Commission (Komisyon-e Asl-e Navad), Majles-e Shura-ye Eslami, Imam Khomeini Avenue, Tehran, Islamic Republic of Iran
Telegrams:         Majles, Tehran, Iran
Telex:         21 42 32 ICAI IR
Faxes:         + 98 21 646 1746 (Can be difficult to reach, please be patient)

Law Enforcement Forces (LEF, or the police)
If possible, please copy your appeal to the "Islamic Republic of Iran Police Force", noting that it is a copy of an appeal, at:
http://www.policeiri.org/fpage/contactus.html

Influential political party
Jami'at-e Motalefeh-e Eslami (Islamic Coalition Society)
If possible, please copy your appeal to "Habibollah Asgaroladi and other members of the Central Committee", noting that it is a copy of an appeal, at:
E-mail:         info@motalefeh.org

and to diplomatic representatives of Iran accredited to your country.

PLEASE SEND APPEALS IMMEDIATELY.

 

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